Nouakchott, 14/01/2015 - Un atelier de lancement de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une plateforme e-Gouvernement a été ouvert, mercredi à Nouakchott.
Ouvrant la rencontre, organisée par le ministère de l’emploi, de la formation professionnelle et des technologies de l’information et de la communication, le secrétaire général de ce département, M. Baba Ould Boumeiss a insisté sur l’importance de cet atelier, car devant contribuer, a-t-il dit, à rendre disponibles les données et les services au profit des populations, des ministères, des sociétés et des investisseurs à n’importe quel moment sur les portails électroniques des ministères et des organismes gouvernementaux, en plus d’un large portefeuille de services.
Il a ajouté que le Gouvernement, sur instruction du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a oeuvré pour la mobilisation des ressources nécessaires au développement des infrastructures de communication à travers notamment la connexion du pays au sable sous marin à fibre optique et d’autres projets permettant de connecter les capitales régionales à l’internet à haut débit.
Le secrétaire général s’est dit convaincu que les propositions et les recommandations issues de cet atelier constitueront une étape importante devant contribuer à la mise en place d’une plateforme e-Gouvernement.
Pour sa part, M. Marcellin Ndong Ntah, représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) en Mauritanie, a indiqué que les autorités mauritaniennes ont soumis une requête de financement auprès de la Banque qui l’a pris en compte dans le cadre d’un don à travers un fonds fiduciaire qu’elle gère. En effet, a-t-il dit, il est indéniable que la Mauritanie a consenti des efforts importants pour tirer avantage du secteur des TIC en guise de support à sa politique nationale de réduction de la pauvreté et de la création d’emplois, de jeunes en particulier.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du Conseiller chargé des TIC , du directeur général des TIC et de la secrétaire générale de la fédération des services et d’autres responsables.
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